«Saint Grégoire Palamas», association philanthropique
chrétienne orthodoxe des amis du saint monastère de Pantokrator dans la région de Melissochori
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Le Feu sacré

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Haris Skarlakidis

Le miracle de la descente de la Lumière
de la Résurrection au Tombeau du Christ

Ce livre contient également les résultats des fouilles archéologiques et historiques de la structure ancienne du Tombeau de Jésus et du rocher du Golgotha, avec une série de représentations des deux endroits tels qu’ils paraissaient en l’an 33 (apr. J.-C.)


 

Broché

Dimensions: 17X24
Pages: 296
ISBN: 978-618-85312-0-8

 

 



Lors du Grand Samedi, la descente du Feu sacré sur le Tombeau de Jésus est un évènement unique dans l’Histoire du monde qui a lieu chaque année le même jour, depuis plusieurs siècles. Le livre présent consigne par écrit le témoignage de cet évènement historique qui recouvre une période de treize siècles (4ème-16ème). Quatre-vingt-cinq écrivains du moyen âge, dont parmi eux 17 français, 9 anglais, 8 grecs, 7 italiens, 7 arabes, 6 allemands, 5 arméniens, 5 éthiopiens, 4 perses, 4 russes, 3 islandais, 2 égyptiens, 2 chaldéens, un moldave, un syrien, un belge, un autrichien et un suisse, décrivent la descente du Feu sacré qui se manifeste chaque Grand Samedi sur le Tombeau du Christ comme remémoration et accomplissement de Sa Résurrection.

En outre, les calculs du professeur suppléant de physique, André Volkov dans le Tombeau de Jésus, le Grand Samedi 2008 vérifient scientifiquement la descente du Feu et révèlent trois faits que lui-même caractérise « d’incroyables et tout à fait inexplicables ». De même, les mesures thermiques du professeur italien Giulio Fanti, le Samedi Saint 2019, confirment l’origine surnaturelle de la Sainte Lumière et vérifient un fait historiquement enregistré depuis 11 siècles (à partir de 940 après J.C.) : que la flamme sacrée, quelques minutes après l’allumage, brûle imperceptiblement – beaucoup moins qu'une flamme normale – sans causer de brûlures à ceux qui la touchent.

Ce livre contient également les résultats des fouilles archéologiques et historiques de la structure ancienne du Tombeau de Jésus et du rocher du Golgotha, avec une série de représentations des deux endroits tels qu’ils paraissaient en l’an 33 (apr. J.-C.)

Lorsque les Apôtres Pierre et Jean arrivèrent au tombeau du Christ ressuscité, durant la nuit du premier Grand Samedi, ils virent, stupéfaits, que le sépulcre était vide. De quelle lumière les Apôtres ont-ils alors vu briller l’intérieur du tombeau, tandis qu’autour d’eux régnait l’obscurité ? Ce livre l’explique avec méthode et enthousiasme. Nous y apprenons que le jour de la Résurrection, le Dieu-Homme a laissé dans le tombeau une splendeur, celle-là même que célèbre l’Eglise orthodoxe aux Matines du dimanche : « Pierre courut au sépulcre, il y vit de la lumière et fut stupéfait. Devant le linceul à terre, sans le corps divin, il crut et s’écria : Gloire à Toi, Christ Dieu notre Sauveur. Eclat du Père, Tu nous as tous sauvés » (Dimanche, Matines, ton 8, cathisme 1,2) et qu’un autre ami de Dieu, saint Grégoire Palamas, évoquait en ces termes à propos de Marie Madeleine : « Bien qu’il fît encore sombre, comme vient de le dire l’évangéliste (Jn 20,1), elle vit distinctement, quoique de l’extérieur, tout ce qui se trouvait dans la grotte du tombeau et chaque chose précisément. Ceci prouve que, malgré l’obscurité qui régnait dehors, puisque le jour sensible n’avait pas encore complètement paru, cette grotte était remplie de la lumière de la résurrection » (Homélie sur le Huitième Evangile Matutinal, 20,5).
Cette lumière a continué de se manifester au long des siècles, à chaque fête de Pâque, dans Jérusalem, au Saint Sépulcre –que les orthodoxes appellent plus justement Eglise de la Résurrection ou Anastasis– à l’emplacement même où Jésus a été enseveli et où Il est ressuscité. Des foules de pèlerins l’ont expérimentée.
Ce qui fait l’originalité du travail de Haris Skarlakidis, architecte, chercheur et historien, c’est qu’il en a appelé au témoignage de l’Histoire : il a rassemblé des documents très nombreux et très divers, émanant d’hommes de différents pays, langues et religions, lesquels nous font pour ainsi dire toucher du doigt la réalité de ce miracle.
L’auteur, du reste, laisse à chacun la licence de croire ou de ne pas croire ces témoignages. C’est qu’il n’ignore pas que certains, même parmi les rangs des chrétiens orthodoxes, disent que ce miracle n’est pas indispensable à la foi. Ils raisonnent comme Malebranche qui pensait que la beauté, l’ordre et la régularité durable du monde créé prouvaient mieux le Créateur que des merveilles opérées ponctuellement.
A quoi nous répondons, avec l’évêque Nicolas Vélimirovitch, que sans aucun doute une locomotive qui passe devant nous manifeste la science et l’habileté des hommes qui l’ont fabriquée et qui la font marcher ; mais que le gai salut du conducteur qui nous fait signe nous réchauffe le cœur. Ainsi des miracles : Dieu par leur moyen nous réjouit en nous rappelant que c’est bien Lui qui tient les commandes de l’univers.
Nous savons gré à l’auteur d’avoir apporté tous ses soins pour rendre son ouvrage digne des meilleures éditions scientifiques. Comme le remarquait Marguerite Yourcenar à propos de ses Mémoires d’Hadrien, notre culture se joue le plus souvent « à guichets fermés », puisque seuls les spécialistes ont accès aux trésors des grandes bibliothèques et aux sources originales. Haris Skarlakidis reproduit les sources, donne la photographie des manuscrits et nous guide par ses traductions et commentaires limpides à la connaissance la plus exacte.
Les appendices et les excursus qui enrichissent ce livre sont également d’une grande tenue scientifique et d’une haute portée spirituelle. Seul un architecte pouvait donner de la situation du tombeau et des lieux où s’est déroulée la « divine Tragédie » de notre salut, une description, des plans et des images en perspective d’une telle précision. Il a tenu compte des plus récentes découvertes archéologiques et les résume avec clarté et simplicité. Et seul un philologue passionné pouvait décrypter « l’heure » de la Résurrection et les précieux détails de la Cène, en joignant aux commentaires des Pères les informations des exégètes modernes les plus rigoureux.
Cet ouvrage d’une lecture agréable nous a beaucoup appris. Il a déjà connu un grand succès dans de nombreuses langues et nous sommes persuadés que le lecteur français en tirera également grand profit.

Laurrent Motte
Professor für Klassische Philologie
Universität Paris





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